OCTOBRE

   31 LOUHOSSOA

 

NOVEMBRE

   2 VITORIA-GASTEIZ

   4 AZPEITIA

   9 DONOSTIA

   10 DONOSTIA

   11 DONOSTIA

   12 DONOSTIA

   13 DONOSTIA

   17 BILBAO

   18 LEIOA

   19 ST JEAN PIED

        DE PORT

   26 LARRESORE

 

DÉCEMBRE

   1 PAMPELUNE

   3 ST PÉE SUR

      NIVELLE

   4 FONTARRABIE

   6 DURANGO

   9 SOPELA

   11 MARKINA-

        XEMEIN

   16 ZUMAIA

   17 OTXANDIO

   18 ATAUN

 

CALENDRIER

2017

POINT DE DEPART

Ximun Fuchs, metteur en scène, est à l’origine du projet.

Voici quelques lignes du message qu’il a adressé à l’équipe d’Errautsak et d’Hamlet au tout début de la création.

 

«Günther Anders est un philosophe juif allemand, compagnon de Hannah Arendt, Brecht et Marcuse. En 1964, il écrit: «Nous, fils d’Eichmann». Il s’agit de philosophie épistolaire adressée au fils Eichmann. Eichmann fût enlevé par le Mossad en Argentine après la guerre et pendu à l’issue du célèbre procès de Jérusalem. Il est de notoriété publique que Eichmann était le grand administrateur de la déportation et de l’extermination nazie, responsable de millions de morts, même s’il se décrivait comme simple fonctionnaire. A la suite du procès, Hannah Arendt échafaude le concept de la «banalité du mal», qui met en évidence que le mal n’est pas le diable, et qu’il peut prendre le visage et le comportement de Monsieur et Madame Tout-le-Monde. Eichmann était un fonctionnaire, ce n’était pas un homme exceptionnel, et comme simple fonctionnaire il a pu organiser l’une des plus grande barbarie de l’Histoire.

 

Günther Anders écrit à son fils en lui reconnaissant son statut de victime. Il ne veut pas le juger (comme l’avait fait son père à l’égard des juifs) parce qu’il s’appelle Eichmann. Il lui demande de se démarquer de son père, et de se jeter corps et âme dans la lutte contre le révisionnisme et toute forme de néonazisme.

Le Nazisme a eu son procès, à Nuremberg, Jérusalem ou Lyon. Le Franquisme non. Car la loi l’interdit. Sous couvert d’amnistie, le vivre ensemble n’est garanti que par l’amnésie. Nous ne pouvons donc pas écrire la même lettre.

 

Pourquoi dis-je cela? Mes deux grands-pères ont subi les conséquences barbares de la guerre. L’un était juif-allemand, il a fuit en France, et toute sa famille a péri dans l’enfer concentrationnaire nazi. L’autre était basque, et voulant rejoindre les troupe du Général Leclerc en Afrique du Nord pour combattre les nazis et le régime de Vichy, il passe la frontière. Il se rend compte que tout le monde ou presque parlait basque, et demande en basque où se trouve la gare à un garde civil. Cela lui a valu des mois de captivité dans l’horreur des camps de concentrations espagnols. Mes deux grand-pères ont connu les camps, l’un parce qu’il était basque, l’autre parce qu’il était juif.

 

Il y a deux ou trois ans, un professeur de lycée a demandé à un élève: «t’es con ou t’es basque?» (sic). Et toute la classe a ri. L’élève lui-même a ri. C’était une bonne blague. Mais que serait-il advenu si le même professeur avait demandé: «t’es con ou t’es juif»? La blague serait toute aussi bonne, n’est-ce pas?

 

Nous ne sommes ni philosophes, ni historiens, ni juges.... non. Mais comme le théâtre basque a souvent utilisé le procès pour mettre en lumière les conflits et les enjeux de son temps, nous imaginons le nôtre à travers cette proposition. Franco est mort, et en soi, ce n’est qu’une vulgaire marionnette à faire peur. Mais son héritage est toujours présent. Nous voulons rendre à la petite fille de Franco cet héritage avec une force toute poétique. Car ce qu’ils nous ont volé dans le sang, la peur, et la torture, il est clair qu’ils nous ne le rendront jamais.”

 

 

 

ANTTON LUKU, LIBERTITZEAZ

 

Buka dezagun bortizkeriarekin. Bortizkeria ez da negatiboa antzerkian baina antzerki bera bortizkeria da. Artaud, Brecht, Brook edo denek aipatu dute Antzerkiaren ankerkeria beharra. Bizia lardaskatu behar du eta hitz hartze antinaturalista horrek hitza agerrarazi behar du biluztasunaren obzenitatean. Gure antzerkia hiltzen ari du gaien interesik gabeak eta irudi inpaktanteen faltak. Erakundeen antzerkian orde “spectacle vivant”  nozio frantsesa ezarri nahi dute. Hemen ari gara elkarri gezurka, hau edo hura biziki ontsa dela... aintzinatzen ari garela, antzerkirik ez delarik batere aipatu gauza horietan, polemikari ihes egiten dugu eta tabuak tabu daude, kulturak ez du biziarekin harremanik, lobelarra da. Aintzinatzen ari omen gara eta gure gazteak frantsesez ari dira euskarak ez duelako interesik gure ondoezaren ehotzeko. Gure begien aitzinean aldatu nahi zaio antzerkiari betidanik ukan duen funtzioa eta izatea. Bortitz hori. Irendu nahi da. Kontra iritzirik ez delako onartzen, pentsamolde antidemokratiko honek, formaz zentrismoarekin nahasten dena, oposizio guziak ukatzen ditu, deskalifikatuz. Kontra iritzia bera da bortizkeria, onar ezina, testuinguru eri horretan.”

EUSK .

FRAN .

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CAST

2016

JANVIER

   13 GERNIKA

   15 ORERETA

   20 ZORNOTZA

   22 OÑATI

   27 BASAURI

   28 BERRIZ

   29 ARRASATE

 

FÉVRIER

   10 ZARAUTZ

   11 ALTSASU

   12 VILLABONA

   16 SANTURTZI

   17 ARRIGORRIAGA

   19 IRURITA

   24 ELORRIO

 

MARS

   11 BERA

   12 ATARRABIA

   16 ERANDIO

   17 BEASAIN

   18 IGORRE

   21 HERNANI

   24 BIARRITZ

   27 DONOSTIA

   31 HENDAYE

 

AVRIL

   1 MAULE

   22 AULESTI

   28 TOLOSA

 

MAI

   5 ERMUA

   6 AZKOITIA

   12 ANDOAIN

 

JUIN

   2 ZUMARRAGA

   17 ONDARROA